Les faits remontent au 11 juin dernier. En effet, l’artiste plasticien et sculpteur français a créé une grosse polémique à Bruxelles, lors de l’exposition La Résistance des images qui mettait en scène plusieurs de ses œuvres, en inscrivant au feutre sur l’une d’entre elles : «ceci est un faux, B.R.».
Quand Bernard conteste la paternité de « Hommage à picasso »
Depuis le 25 Avril 2015, la capitale belge accueille La Résistance des images à la Patinoire royale, une exposition artistique qui prendra fin le 31 juillet prochain. Parmi les artistes dont les œuvres sont exposées figure le français Bernard Rancillac qui s’est rendu coupable d’un acte de vandalisme sur Hommage à Picasso, une de ses œuvres accrochées dont il conteste la paternité.
Selon les propos de l’artiste, la toile exposée dans l’établissement culturel belge et qui est à l’origine de sa colère serait un faux Rancillac, non répertorié dans le catalogue raisonné donc jamais dessiné, exposé, vendu encore moins offert. C’est alors qu’il se saisit d’un feutre pour inscrire sur l’œuvre en question qu’il s’agissait d’un faux. L’artiste fut ensuite arrêté et expulsé du lieu de l’exposition, a-t-il raconté sur sa page facebook.
Poursuivi en justice pour diffamation ?
Toutefois, selon le galeriste Thierry Salvador, qui a travaillé aux côtés de Bernard pendant environ deux décennies, la réaction de l’artiste s’expliquerait plutôt par le fait qu’il aurait mal vécu l’exposition des toiles ayant appartenues à son ancienne compagne, dont l’œuvre incriminée, que le galeriste a déclaré avoir acquis de bonne foi. Comme preuve, il aurait des extraits de vidéo qui montreraient Bernard.R, en présence de sa compagne à l’époque, en train de peindre la toile. Mais pour l’artiste, cette scène n’aurait jamais existé. Les images en question seraient montées de toute pièce par le galeriste. Face à ces accusations, ce dernier aurait décidé de poursuivre l’artiste en justice pour diffamation.
Crédit photo : Galerie du Centre